Un souffle
Terre et roche ;
Rouge et ocre ;
Tranchant, aride, épineux.
Le vent : brûlant
Fouette le sable roux
Sur les visages séchés des hommes toujours debout.
L'astre de plomb : Empereur sans partage
Impose son dictat,
Écrasant sans vergogne, de sa chaleur morbide,
Les corps si maigres et faméliques.
Le temps lent et pesant, pesant, lent et imposant.
Le temps livre un combat
Amère et déséquilibré.
L'espoir pourtant :
Dans les rides, profondes, des vieux survivants du passé.
Dans les yeux des enfants aux paupières trop lourdes, déjà closes par le temps assassin.
Dans la peur des voyeurs étrangers impuissants. Volontaires mais... impuissants,
Dans les prières stériles à un Dieu omniprésent dans l'esprit. Omniabsent dans la vie.
L'espoir : bouffon auréolé de son chapeau carillonnant.
Et pourtant dans sa lutte acharnée face aux tempêtes de sable, famines et maladies,
Le fragile souffle de vie comme protégé dans un écrin de cristal,
Résiste.
Rouge et ocre ;
Tranchant, aride, épineux.
Le vent : brûlant
Fouette le sable roux
Sur les visages séchés des hommes toujours debout.
L'astre de plomb : Empereur sans partage
Impose son dictat,
Écrasant sans vergogne, de sa chaleur morbide,
Les corps si maigres et faméliques.
Le temps lent et pesant, pesant, lent et imposant.
Le temps livre un combat
Amère et déséquilibré.
L'espoir pourtant :
Dans les rides, profondes, des vieux survivants du passé.
Dans les yeux des enfants aux paupières trop lourdes, déjà closes par le temps assassin.
Dans la peur des voyeurs étrangers impuissants. Volontaires mais... impuissants,
Dans les prières stériles à un Dieu omniprésent dans l'esprit. Omniabsent dans la vie.
L'espoir : bouffon auréolé de son chapeau carillonnant.
Et pourtant dans sa lutte acharnée face aux tempêtes de sable, famines et maladies,
Le fragile souffle de vie comme protégé dans un écrin de cristal,
Résiste.
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