Ecrire encore et toujours...

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Eaux troubles

Et sur la route anthracite cisaillée par des pavés,
Glisse une eau boueuse et triste qui charrie des macchabées.
Odeur humide et fétide de mort lavée et bouillie,
Laissant comme un gout acide dans la vallée des "en vie".

Laissez passer le cortège, la mort n'est pas un vain mot.
Quand cent pour cent des vivants disparaitront à nouveau.

Mais au delà du jamais où réside le toujours,
S'est repliée une armée prête à jouer des tambours.
Avec les ailes encombrantes de ses archanges déchus,
Elle a fait des barricades elle a condamnée des rues.

Croire que dans ces rues là, la mort ne viendra jamais,
C'est être crédule et fou, ou bien c'est y habiter.

Je suis un homme sénile trop vieux crédule ou bien fou,
Ce que mon vieux cœur attend ce n'est qu'un torrent de boue.



16/04/2008
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